M. Jean-Frédéric Poisson interroge Mme la ministre de la santé et des sports sur l'utilité d'une enquête publique épidémiologique concernant les femmes ayant subi un avortement et l'évaluation d'un possible syndrome post-abortif chez celles-ci, recherche qui n'a jamais été entreprise en France. En effet une étude récente révèle que, parmi les femmes souffrant de dépression, au moins 20 % d'entre elles auraient subi un avortement. Il est plus que temps de considérer l'acte d'IVG comme un traumatisme réel et avéré chez de nombreuses femmes qui n'ont pas toujours la possibilité d'exprimer leur détresse face à un consensus fort et généralisé sur l'avortement. Pour soigner leur traumatisme et leur souffrance, il semble urgent de pouvoir leur donner la parole et un cadre public d'expression pour qu'enfin entendues, elles puissent être prises en charge et soignées. C'est pourquoi il souhaiterait connaître les intentions du Gouvernement pour permettre une prise de conscience générale sur le syndrome post-abortif et favoriser ainsi une prise en charge nécessaire de nombreuses femmes en détresse.
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