M. Philippe Folliot attire l'attention de M. le Premier ministre sur l'IFRI et l'IRIS. Il lui demande préciser les raisons pour lesquelles l'IFRI et l'IRIS (l'institut des relations internationales et stratégiques) n'ont pas été invités à fusionner.
L'opportunité d'un regroupement de l'IFRI et de l'IRIS doit être appréciée au regard de l'objectif de diversité dans les analyses et les avis qui a présidé à la création, sous l'impulsion et avec l'aide de l'État, de l'IFRI, de l'IRIS ou d'autres instituts spécialisés en recherche en relations internationales ou en d'autres domaines, tels que l'économie. Cet objectif doit être préservé, car il conditionne la qualité ainsi que la fiabilité des analyses et des avis à la disposition de l'État. En outre, un éventuel rapprochement de l'IFRI et de l'IRIS ne pourrait se faire à la seule initiative de l'État, dans la mesure où d'autres personnes physiques et morales (par exemple, l'association IFRI avait 338 adhérents au 31 décembre 2008) sont également parties prenantes au financement et aux activités de ces institutions.
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