M. Jacques Remiller attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, sur la nécessité de réétudier le projet de construction d'un nouveau pont sur l'estuaire de la Loire dans le pays de Retz. Cet aménagement, réclamé depuis plusieurs décennies par l'ensemble des élus locaux, permettrait de désengorger le pont de Saint-Nazaire qui est régulièrement saturé aux heures de pointe et durant la saison touristique. Dans le cadre du plan de relance de l'économie, la réalisation de cette infrastructure permettrait, avant, pendant et après, une dynamisation de l'économie locale. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui indiquer sa position quant à ce projet qui, pour l'instant, demeure au point mort.
La programmation des infrastructures de transport intègre les conclusions du Grenelle de l'environnement. Les projets d'infrastructures doivent présenter une haute efficacité socio-économique tout en se conformant aux objectifs environnementaux, définis par le Gouvernement, de lutte contre le réchauffement climatique, de préservation de la biodiversité et de réduction des pollutions. Les études menées dans le cadre de la directive territoriale d'aménagement (DTA) de l'estuaire de la Loire ont montré que le trafic qui emprunterait le nouveau franchissement de la Loire serait essentiellement local. Les projets structurants nécessaires au bon fonctionnement du réseau routier de l'agglomération nantaise ont été inscrits au schéma de voirie de l'agglomération. Les rocades de l'agglomération, classées dans le réseau routier national, permettent d'assurer l'ensemble des continuités des autoroutes et des routes nationales, tant sur l'axe ouest-est entre la RN 165 et l'A11 que sur l'axe nord-sud entre la RN 137 et l'A83. Ce schéma, sur lequel l'État concentre son effort financier afin d'améliorer les conditions de déplacements autour de l'agglomération, est adapté aux besoins. Il appartient donc aux collectivités désireuses de conduire le projet de nouveau franchissement et d'en assurer la mise en oeuvre. Un accompagnement de ces collectivités par les services de l'État pourrait être envisagé.
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