Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

André Chassaigne
Question N° 62332 au Ministère du la pauvreté


Question soumise le 27 octobre 2009

M. André Chassaigne attire l'attention de M. le haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, haut-commissaire à la jeunesse, sur certaines conditions d'éligibilité au revenu de solidarité active (RSA) pour les demandeurs d'emploi. Plusieurs demandeurs d'emploi se sont récemment fait l'écho de situations spécifiques où ils se sont vus refuser le bénéfice du RSA alors qu'ils déclaraient de très faibles « revenus de substitution ». En effet, le calcul du RSA intègre les revenus des trois derniers mois qui ne doivent pas excéder un certain plafond. La réglementation permet une « neutralisation » de certaines indemnités maladies, si la personne ne bénéficie pas de « revenu de substitution » afin d'accorder quand même au demandeur son bénéfice si elle le souhaite. Certaines rentes d'accident du travail, s'élevant parfois à quelques euros, sont considérées comme « revenu de substitution » par les services des conseils généraux chargés d'instruire les demandes. Ainsi, alors même que des personnes ne bénéficient que de quelques euros de revenu pour le ou les mois à venir, et que les autres critères d'éligibilité leur permettent l'accès au RSA, elles se voient refuser son bénéfice et sont déboutées de leur recours auprès des conseils généraux. En conséquence, il souhaiterait connaître ses intentions pour que les critères d'éligibilité au RSA soient revus dans le sens d'une plus grande justice sociale, et que les difficultés de ces personnes soient rapidement prises en compte. Plus particulièrement, il lui demande s'il compte instaurer un seuil ou un plafond dans la prise en compte des rentes d'accident du travail comme « revenu de substitution ».

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.

Inscription
ou
Connexion