M. Jean-François Mancel interroge Mme la secrétaire d'État chargée des sports sur l'avenir du grand prix de France de formule 1. Il lui rappelle que, pour la 2e fois en 2010, la France, pays fondateur du sport automobile, n'aura pas de grand prix. Il souhaiterait savoir quelle est la position du Gouvernement sur ce sujet.
La secrétaire d'État chargée des sports demeure très attentive et vigilante à l'évolution du dossier concernant l'organisation d'un futur Grand Prix de F1 en France, en liaison avec la Fédération française du sport automobile (FFSA). Le Grand prix de France est un événement de renommée internationale et une grande manifestation festive pour tous les amoureux des sports mécaniques. Il fait partie intégrante du patrimoine national. Il est un puissant vecteur de rayonnement de notre territoire et il participe à la dynamique touristique de notre pays. Le projet qui se situait au Val d'Europe, et qui était porté conjointement par les groupes Eurodisney et Lagardère, n'a pas eu de suite. Celui de Flins a également été abandonné officiellement par le président du Conseil général des Yvelines en fin d'année 2009. À ce jour, il ne reste qu'une seule candidature en région parisienne : celle de Val-de-France, à Sarcelles. Néanmoins, ce projet n'a pas terminé le tour de table permettant de s'assurer des financements nécessaires. La possibilité d'organiser un Grand prix sur un circuit déjà existant et opérationnel est à envisager. Les circuits de Magny-Cours et du Castelet, en particulier, sont des candidats légitimes à l'organisation d'un Grand prix de F1 en France. Le nouveau président français de la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA), Jean TODT, a clairement indiqué par voie de presse qu'il était favorable à l'inscription au calendrier de la formule 1 d'un grand prix de France, apportant ainsi son soutien au gouvernement et à la FFSA.
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