M. Christian Vanneste interroge M. le ministre des affaires étrangères et européennes sur la nomination douteuse de Jack Lang. On apprend, dans la lettre de l'Expansion, que "l'ancien ministre socialiste de la culture poursuit son tour du monde aux frais du contribuable. Après la Corée du Nord et Cuba, il va partir en Iran. Jack Lang a semble-t-il quand même posé ses conditions : être reçu au rang de ministre en poste et voyager en première classe". Il aimerait savoir quel est, dans ce cas, le rôle du ministre des affaires étrangères.
L'honorable parlementaire a bien voulu appeler l'attention du ministre des affaires étrangères et européennes sur la nomination de M. Jack Lang en qualité d'envoyé spécial du Président de la République pour la Corée du Nord, et l'interroger sur le rôle du ministère des affaires étrangères et européennes par rapport à cette mission. M. Lang a effectivement été chargé d'une mission d'information sur la Corée du Nord. À l'issue de celle-ci, il présentera au chef de l'État et au ministre des affaires étrangères et européennes, les initiatives que la France pourrait prendre pour contribuer au règlement de la crise nord-coréenne. Il présentera également une analyse sur les circonstances susceptibles de conduire la France à envisager l'établissement de relations diplomatique ; avec la République populaire démocratique de Corée en tenant compte des nécessités de progrès sur la question nucléaire, les relations intercoréennes et la situation humanitaire et des droits de l'homme. Après s'est rendu au Japon (4-6 octobre) et en Corée (6-11 octobre), où il a eu des entretiens au plus haut niveau, M. Lang effectué un déplacement aux États-Unis. Il poursuit actuellement sa mission et se rendra prochainement en Chine, puis en Corée du Nord dans le courant du mois de novembre. Le ministère des affaires étrangères et européennes apporte hierr entendu son soutien matériel au bon déroulement de cette mission.
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