M. Jean-Luc Pérat attire l'attention de M. le secrétaire d'État à la défense et aux anciens combattants sur la déclaration de M. le Président de la République, le 11 novembre 2008 à Douaumont, selon laquelle « le temps est venu d'honorer tous les morts » au sujet des 650 fusillés pour l'exemple de la Première Guerre mondiale. Il souhaiterait connaître les dispositions concrètes que le Gouvernement entend prendre afin de les réhabiliter pleinement, publiquement et collectivement, et de les rétablir dans leur dignité de combattants morts pour la France.
Dans son allocution prononcée à Douaumont le 11 novembre 2008, en présence de plusieurs chefs d'État et de gouvernement et de hautes personnalités politiques françaises et étrangères, le Président de la République a souhaité rappeler le drame des soldats français fusillés durant la Première Guerre mondiale. Le chef de l'État a déclaré notamment que le temps est venu d'honorer tous les morts et que cette guerre totale excluait toute indulgence. Il a également estimé que beaucoup de ceux qui furent exécutés alors ne s'étaient pas déshonorés et n'avaient pas été des lâches. Par ces propos, le Président de la République a souhaité mettre un terme aux polémiques récurrentes entretenues autour de la mémoire des fusillés de la Grande Guerre. Quatre-vint-dix ans après la fin des combats de la Première Guerre mondiale, il a également souhaité tourner la page de ces évenements douloureux qui n'ont cessé de hanter notre mémoire nationale. L'ouverture des archives des conseils de guerre de la Première Guerre mondiale au sein du service historique de la défense permettra en outre aux historiens et aux familles de pouvoir approfondir leur connaissance du destin individuel des fusillés de la Grande Guerre et de se faire, sur ces évenements, une opinion conforme à la vérité historique.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.