M. Francis Saint-Léger attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères et européennes sur Ingrid Bétancourt. Il désire connaître l'action de la France afin de faire libérer cet otage.
La recherche de la libération de Mme Ingrid Betancourt ainsi que le sort des otages en Colombie sont une priorité majeure du Gouvernement français. Le Président de la République a, dès le 6 mai, souligné toute l'importance qu'il accordait à la situation de notre compatriote. Il s'est entretenu à plusieurs reprises de cette question avec son homologue colombien, le Président Alvaro Uribe, qu'il a notamment rencontré le 25 septembre dernier en marge de l'assemblée générale des Nations unies, à New York. Le chef de l'État s'est également entretenu de cette question avec le Président vénézuélien Hugo Chavez, qui s'est récemment - en liaison avec la sénatrice colombienne Piedad Cordoba et avec le plein accord des autorités de Bogota - fortement impliqué dans la recherche d'un accord humanitaire qui permettrait la libération des otages en Colombie. Cette initiative a été saluée par la présidence de l'Union européenne. Le Président Chavez a notamment proposé de rencontrer prochainement au Venezuela des responsables de la guérilla des FARC. Nous estimons qu'il convient de lui donner le temps et les moyens nécessaires à l'accomplissement de ses importantes actions de médiation. Nous demeurons convaincus qu'une solution pacifique est possible en Colombie. Aussi renouvelons-nous de façon constante notre invitation à un accord humanitaire. Nous appelons notamment les FARC à réaliser sans tarder des avancées significatives. La France demeure entièrement disponible pour accompagner, avec d'autres, la Colombie dans la recherche de chemins de paix, bénéficiant à l'ensemble de sa population.
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