M. Sauveur Gandolfi-Scheit attire l'attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur les revendications de l'Association nationale de défense des victimes de l'amiante. En effet, elle souhaite une meilleure prévention et une plus grande efficacité du droit, l'amélioration de l'indemnisation, une « préretraite amiante », une réparation intégrale pour les victimes du travail. De même, comme d'autres départements, la Corse a été touchée par ce drame sanitaire. La Haute-Corse présente des caractéristiques géologiques très particulières. Ainsi, 133 communes possèdent au moins une zone d'affleurement de serpentinite, roche pouvant contenir de l'amiante. Parmi ces sites, la mine de Canari. Cette présence amiantifère se retrouve aussi au col de Teghime et n'est pas sans incidence sur la santé publique. En Corse, des expositions à très fortes doses peuvent être effectives en dehors de tout contexte industriel, lors de l'ouverture de chantiers du bâtiment et des travaux publics. Effectués dans des roches amiantifères, ces travaux provoquent des empoussièrements très dangereux : lors de la destruction des bâtiments 15 et 16 de la cité Aurore à Lupino par exemple, le remblaie étant constitué de produits amiantifères. C'est pourquoi il demande au Gouvernement quelles solutions concrètes il envisage de mettre en oeuvre.
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