M. Maxime Gremetz interroge M. le haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, haut-commissaire à la jeunesse, sur la commission Hirsch sur les politiques jeunesse. Cette commission devait permettre de rompre avec des années de carence, en matière de politique jeunesse et d'ouvrir un véritable espace de dialogue avec les jeunes et avec les acteurs de la jeunesse. Au lendemain de la première réunion, sur le contenu du livre vert, force est de constater que les ambitions initiales ont fait long feu et que la méthode proposée laisse planer de nombreux doutes. Que penser en effet d'un livre vert qui se contente de compiler des analyses et des avis, sans définir d'orientations et de perspectives claires ? Que penser d'une concertation au delà de laquelle vous ne vous engagez pas. Que dire encore d'une concertation dont une partie importante des travaux a été court-circuitée et rendue caduque par une série de mesures annoncées par le chef d'État et le Gouvernement ? Que penser enfin d'une concertation menée à marche forcée, dont les résultats risquent de ne pas être à la hauteur de l'énergie et de l'expertise investie ? Afin que les travaux de cette commission n'aboutissent pas à un sentiment de gâchis, il lui demande de s'engager clairement autour de propositions qui émergeront de la concertation et d'impulser la mise en oeuvre d'une politique renouvelée qui soit ambitieuse et efficace pour notre jeunesse.
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