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Pierre Morel-A-L'Huissier
Question N° 50102 au Ministère de l'Enseignement


Question soumise le 26 mai 2009

M. Pierre Morel-A-L'Huissier attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les étudiants en éducations physiques et sportives Il lui demande de bien vouloir lui préciser les débouchés s'offrant aux étudiants de la filière STAPS, ainsi que le nombre de ceux qui se se dirigent vers le métier de professeur d'EPS.

Réponse émise le 30 juin 2009

Le nombre d'inscrits à l'université dans la filière des sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) est en diminution continue depuis le milieu des années 90, où il avait atteint jusqu'à 55 000 étudiants. Ce chiffre s'établit aujourd'hui à 32 900, ce qui représente une baisse de 27 % par rapport à la rentrée 2000 ou de 6,5 % par rapport à la rentrée de l'année précédente. 26 000 étudiants sont inscrits dans le cycle licence, 6 000 dans le cycle master et 500 en doctorat. La filière s'est profondément transformée au cours des dix dernières années et s'est principalement organisée autour de quatre spécialités : « éducation et motricité », dont une partie importante des diplômés prévoit de se présenter aux concours de l'enseignement (CAPEPS, agrégation, mais aussi professeur des écoles) ; « management du sport », qui constitue une spécialité ouverte sur les métiers offerts par les collectivités territoriales et par les entreprises ; « entraînement sportif », qui prépare aux métiers de l'animation, de l'encadrement et de l'entraînement dans les clubs sportifs ; « activités physiques adaptées et santé », qui est centrée sur l'accompagnement de publics nécessitant un traitement spécifique. Le professorat d'éducation physique pour lequel environ 400 postes sont ouverts aux concours chaque année, ne constitue donc désormais qu'un débouché parmi d'autres pour les diplômés de la filière. Les études du CEREQ ont en revanche montré que ceux-ci connaissent un taux d'insertion supérieur à la moyenne (89 % dans les trois années qui suivent la formation initiale, contre 85 %), tout en identifiant plusieurs points de fragilité : les taux de contrats à durée déterminée et de temps partiels contraints sont plus élevés que la moyenne ; par ailleurs, à niveau identique, le montant des rémunérations est inférieur à celui que connaissent l'ensemble des autres diplômés.

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