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Denis Jacquat
Question N° 49934 au Ministère du de la ville


Question soumise le 26 mai 2009

M. Denis Jacquat attire l'attention de Mme la secrétaire d'État chargée de la politique de la ville sur les propositions exprimées par le Conseil économique, social et environnemental dans son rapport intitulé : "Les entreprises dans les zones franches urbaines : bilan et perspectives". Le Conseil économique, social et environnemental préconise que l'État montre l'exemple en reconnaissant et en valorisant les habitants des zones franches urbaines pour assurer ainsi à terme une réelle égalité entre tous les citoyens. À cet effet, il est notamment recommandé de continuer à accompagner, par des parrainages individualisés, les jeunes diplômés des quartiers sensibles à la recherche d'un premier emploi, à l'instar de nombreuses associations. Il serait très heureux de connaître son avis à ce sujet.

Réponse émise le 28 juillet 2009

La dynamique « espoir banlieues » a inscrit la démocratisation de l'accès aux formations d'excellence dans ses priorités. Le développement des internats d'excellence et la création des cordées de la réussite ainsi que l'accent mis par le ministère de l'éducation nationale pour favoriser l'entrée des jeunes boursiers ou issus de l'éducation prioritaire et des territoires de la politique de la ville en classe préparatoire aux grandes écoles illustrent cette volonté du Gouvernement. La proposition du Conseil économique, social et environnemental s'inscrit totalement dans la logique de la dynamique « espoir banlieues » étant entendu que les zones franches urbaines relèvent bien du périmètre d'intervention de la politique de la ville. Il existe déjà des opérations de parrainage de jeunes diplômés issus des ZUS initiées à partir des entreprises. Elles proposent généralement une offre individualisée et personnalisée et sont soutenues par le secrétariat général du comité interministériel des villes et par l'ACSE. Il est nécessaire d'inscrire ces actions dans la durée en agissant à la fois très en amont des formations qui conduisent à l'obtention du diplôme mais également en aval jusqu'à l'obtention du premier emploi et même au-delà puisqu'après une première expérience, certains jeunes se retrouvent sans emploi. Cette ambition exige la mobilisation de tous et l'État entend bien jouer un rôle majeur de valorisation des bonnes pratiques.

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