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François Grosdidier
Question N° 49776 au Ministère de la Santé


Question soumise le 19 mai 2009

M. François Grosdidier attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur l'étude britannique mettant en évidence un lien entre la carence en vitamine D et le diabète ou les maladies cardio-vasculaires. Cette étude, portant sur 3 262 personnes âgées de 50 à 70 ans, démontre que les personnes en carence de vitamine D souffrent plus de ces troubles médicaux que les autres. Il voudrait savoir quelles sont nos connaissances en la matière et si des études sont actuellement menées sur ce sujet.

Réponse émise le 1er février 2011

Les résultats de l'analyse de la littérature montrent une association relativement constante entre des taux faibles de vitamine D et de calcium avec la prévalence du diabète de type 2 ou du syndrome métabolique. Les tests conduits avec une supplémentation en vitamine D et en calcium suggèrent que la vitamine D combinée avec la supplémentation en calcium pourrait avoir un rôle dans la prévention du diabète de type 2, dans les populations à haut risque et peut intervenir dans le métabolisme du glucose. Par ailleurs un groupe de médecins de l'université de Californie considère que la vitamine D est un acteur clé dans la santé globale de plusieurs organes. Un manque de vitamine D a été associé aux chutes, aux fractures, au cancer, à des dysfonctions immunitaires, aux maladies cardio-vasculaires et à l'hypertension artérielle. La vitamine D est principalement fabriquée par la peau en réponse à l'action du soleil. Dans l'alimentation, on la retrouve principalement dans les graisses d'origine animale telles que dans le beurre, le lait, les laitages entiers, les neufs ainsi que dans le foie et les poissons, surtout les poissons gras. Les recherches tendent à montrer les bénéfices des suppléments de vitamine D. Le rôle de l'alimentation dans la genèse et le développement des maladies cardiovasculaires et de l'hypertension artérielle, est de mieux en mieux cerné. Mais l'application au quotidien de nouvelles règles diététiques est difficile. L'information et l'éducation pratique des patients et de leur famille doit être privilégiée. La prévention de ces affections par des mesures hygiéno-diététiques ne repose cependant vraisemblablement pas sur un seul nutriment ou une famille de nutriments mais sur un ensemble de mesures positives, comme le préconise le programme national nutrition santé (PNNS).

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