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Denis Jacquat
Question N° 43914 au Ministère de l'Emploi


Question soumise le 10 mars 2009

M. Denis Jacquat attire l'attention de M. le secrétaire d'État chargé de l'emploi sur les préconisations exprimées dans le rapport concernant la validation des acquis de l'expérience (VAE). Soulignant que trop de jeunes sortent de formation initiale sans diplôme ni qualification après un parcours scolaire sous le signe de l'échec, le rapporteur suggère que ceux-ci soient les premiers concernés par une approche pragmatique d'acquisition et d'attestation de compétences et puissent bénéficier d'un droit à la construction d'un parcours professionnel vers un premier niveau de certification professionnelle. Il le remercie de bien vouloir lui faire connaître son avis à ce sujet.

Réponse émise le 30 juin 2009

Le fait que trop de jeunes arrivent sur le marché du travail sans aucune qualification est une préoccupation centrale pour les pouvoirs publics : différents dispositifs d'orientation, d'accompagnement à l'emploi et de qualification ont été mis en place pour permettre aux jeunes de construire leur parcours professionnel. Le réseau des missions locales, la cité des métiers, les points relais du centre d'information des droits des jeunes (CIDJ), ainsi que pôle emploi, sont à même de proposer aux jeunes des modules d'orientation, de faciliter leur découverte des métiers et du monde de l'entreprise. En fonction des orientations choisies, les jeunes peuvent être dirigés sur les stages de pré-qualification mis en place par les conseils régionaux avant d'intégrer un dispositif qualifiant, soit un contrat d'apprentissage, soit un contrat de professionnalisation. Le contrat d'apprentissage et le contrat de professionnalisation alternent l'un et l'autre des enseignements techniques et professionnels avec des périodes de travail en entreprise jusqu'à l'obtention d'un titre, d'un diplôme ou d'une certification. Le plan jeunes annoncé par le Président de la République dans son discours de Moutiers comprend des mesures nouvelles d'encouragement au développement de l'alternance (primes à l'embauche pour le contrat de professionnalisation, aides financières pour l'apprentissage), ainsi que différents dispositifs de préqualification comme le contrat d'accompagnement à la formation (CAF). D'autres structures, comme les groupements d'employeurs pour l'insertion et la qualification (GEIQ), contribuent depuis de nombreuses années à l'insertion professionnelle des jeunes en difficulté par l'embauche en contrat de professionnalisation, assortie d'un suivi personnalisé.

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