M. Jean-Jacques Candelier interroge Mme la ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative sur la réforme de l'allocation adulte handicapé (AAH). En effet, la réforme prévoit « un bilan professionnel » pour toute personne demandant l'AAH. Ceux qui peuvent travailler se verront automatiquement accorder la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé et se verront proposer un contrat d'insertion et d'accompagnement vers l'emploi. Le problème est pour certaines maladies dont le taux d'incapacité est compris entre 50 % et 79 %, comme par exemple la sclérose en plaque, qui suppose un traitement médical très lourd, travailler ou retravailler est impossible. De ce fait, l'AAH sera susceptible de ne plus être renouvelée, car les possibilités d'obtenir ou de conserver un emploi sont, dans certains cas, réduites. La réforme de l'AAH est faite dans une logique comptable, et non, dans une logique médicale, ce qui fragilise les plus vulnérables avec le basculement de l'AAH vers le RMI d'où une baisse importante des ressources. Il lui demande donc, d'une part, comment il compte évaluer la capacité de travail d'une personne handicapée avec un taux compris entre 50 % et 79 %, dont l'état de santé est très variable, et d'autre part, de bien vouloir revenir en arrière sur cette réforme qui peut se traduire par une baisse importante des ressources et une précarisation.
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