Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Yvan Lachaud
Question N° 37748 au Ministère de l'Éducation


Question soumise le 16 décembre 2008

M. Yvan Lachaud attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les risques que la réforme des lycées peut faire peser sur l'enseignement du latin et du grec. En effet, la réforme du lycée met en concurrence les langues anciennes avec les disciplines artistiques, les langues vivantes, la littérature française, l'histoire-géographie et les modules scientifiques. Une telle organisation peut avoir pour effet d'enfermer les élèves scientifiques dan leurs disciplines et d'offrir aux élèves, au lieu d'une liberté, tous les inconvénients d'un « zapping » absurde, sans possibilité d'approfondissement. Il souhaite donc savoir quelle réponse le Gouvernement entend apporter à ces inquiétudes, pour assurer la pérennité de l'enseignement des langues anciennes au lycée.

Réponse émise le 23 juin 2009

Le ministre de l'éducation nationale mesure toute l'importance de l'enseignement des langues anciennes pour la formation culturelle des élèves de collèges et de lycées. Il n'est donc pas dans ses intentions de limiter la place de ces disciplines dans l'enseignement secondaire. Concernant le lycée, le ministre a décidé de surseoir à la mise en oeuvre de la réforme de la classe de seconde initialement prévue à la rentrée 2009 afin de pouvoir prolonger la concertation avec l'ensemble des partenaires sociaux et des lycéens, en abordant tous les sujets et notamment l'équilibre respectif des disciplines. Il a chargé Richard Descoings, directeur de l'Institut d'études politiques de conduire ce travail. Dans ce cadre, le statut des langues anciennes, langues de culture, sera bien évidemment évoqué dans la proposition faite par M. Descoings afin que la pérennité de ces enseignements puisse être assurée.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.

Inscription
ou
Connexion