M. Jacques Le Nay attire l'attention de M. le ministre du travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité sur le montant des retraites des travailleurs ayant bénéficié de la cessation d'activité anticipée en raison de leur exposition à l'amiante. Les personnes exposées au cours de leur vie professionnelle à l'inhalation de poussière d'amiante peuvent, si elles remplissent certaines conditions, cesser leur activité dès 50 ans. Elles perçoivent alors une allocation jusqu'à la liquidation de leur retraite. Il souhaite savoir, dans un premier temps, le pourcentage des ayants droit de ce dispositif qui perçoivent, une fois en retraite, un montant supérieur, égal et inférieur à leur allocation de cessation anticipée d'activité, puis, dans un second temps, si le Gouvernement envisage d'instaurer une retraite plancher correspondant, au minimum, à l'allocation perçue par ces travailleurs, eu égard aux retards pris par notre pays pour mettre en place des mesures de précautions et d'interdictions de l'utilisation de l'amiante.
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