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Marc Dolez
Question N° 35044 au Ministère de l'Économie


Question soumise le 11 novembre 2008

M. Marc Dolez appelle l'attention de Mme la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi sur la situation de l'imprimerie nationale qui se trouve en grande difficulté financière. L'activité en continu (filiale à capital 100% État) connaît actuellement des difficultés de retour à l'équilibre des comptes. C'est pourquoi, afin d'éviter une nouvelle restructuration et une nouvelle réduction des effectifs, il lui demande de réserver une suite favorable aux revendications des salariés et de leurs organisations syndicales, à savoir la prise en compte par l'État des 30 millions d'euros de charges exceptionnelles, la mise en place d'un dispositif de cessation anticipée d'activité pour les salariés de plus de 55 ans (plus de 80 personnes) et son financement et une aide financière sur les 24 millions d'euros du plan d'investissements, comme cela est prévu par l'État pour les PME et PMI.

Réponse émise le 14 avril 2009

L'État, qui a déjà recapitalisé l'Imprimerie nationale à hauteur de 197 MEUR est évidemment très attentif à la situation de l'entreprise et souhaite que celle-ci, après la mise en oeuvre d'un lourd plan de restructuration, retrouve une situation financière pérenne. La situation économique de l'activité continu reste difficile, malgré les efforts importants consentis par l'État et l'entreprise, dans un contexte marqué par un marché de l'impression en continu, en décroissance et une concurrence forte. Au-delà de l'activité continu, l'Imprimerie nationale se doit de renforcer sa compétitivité dans les activités sous monopole comme concurrentielles, de suivre les évolutions technologiques et de développer de nouvelles activités dans un souci de rentabilité. Compte tenu des contraintes du droit communautaire, l'État ne peut accorder une nouvelle aide à l'Imprimerie nationale. La mise en place d'un régime de cessation anticipée d'activité pour les salariés de plus de cinquante-cinq ans apparaît excessivement coûteuse au regard de la situation financière de l'entreprise et apparaît contradictoire avec l'objectif du Gouvernement de développer l'emploi des seniors. L'entreprise continuera ses efforts de reclassements des personnels touchés par le plan de sauvegarde de l'emploi de 2005, avec l'appui de l'État, par l'intermédiaire de la mission de facilitation de l'accueil dans les fonctions publiques. L'État, comme actionnaire et client accompagne activement l'entreprise dans ses efforts. Dans le cadre de la production des nouveaux passeports sécurisés, l'Agence nationale des titres sécurisés a ainsi déployé des efforts particuliers pour contribuer au financement des investissements nécessaires au développement des nouveaux titres sécurisés produits par l'entreprise.

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