M. Philippe Vuilque appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les inquiétudes des professeurs de biologie et géologie de l'académie de Reims face à la suppression de l'enseignement des sciences de la vie et de la terre en classe de seconde. Dans le monde actuel, plus des deux-tiers des enjeux de société ont trait directement et indirectement à ces deux domaines de la connaissance et de la culture : la santé, gestion de l'eau, des ressources énergétiques et alimentaires... La plupart des innovations scientifiques et technologiques s'appuient sur les domaines de la biologie et de la géologie. De plus, l'appétence des lycéens est réelle pour le vivant et son environnement. Il est donc très grave de supprimer cet enseignement culturel qui se justifie par le potentiel d'emplois que représentent ces deux champs disciplinaires. Il lui demande s'il envisage de maintenir les sciences de la vie et de la terre dans ces enseignements fondamentaux.
Le 21 octobre 2008, le ministre de l'éducation nationale a présenté la nouvelle organisation des enseignements de la classe de seconde qui comportera trois grands ensembles : des enseignements généraux de tronc commun, sur une durée totale de 21 heures : le français, les mathématiques, deux langues vivantes obligatoires, l'histoire-géographie, les sciences expérimentales et l'éducation physique et sportive : six heures d'enseignements complémentaires proposés sous forme de modules à choisir parmi les domaines suivants : humanités, sciences, sciences de la société et technologies : un accompagnement personnalisé de trois heures hebdomadaires. Les sciences expérimentales qui concernent aussi bien la physique-chimie que les sciences de la vie et de la terre, restent donc un enseignement obligatoire en classe de seconde. Elles peuvent également être choisies par les élèves dans le cadre des enseignements complémentaires.
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