M. Maxime Bono attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les conséquences du projet de réforme des lycées qui prévoit qu'en classe de seconde, l'enseignement des sciences de la vie et de la terre pourrait ne plus être une discipline obligatoire dans les enseignements fondamentaux. Ces sciences sont au coeur des enjeux actuels de la société et des enjeux environnementaux, de santé, de gestion de l'eau, des ressources énergétiques et alimentaires ; la plupart des innovations scientifiques et technologiques s'appuient sur les domaines de la biologie et de la géologie. Il souhaiterait connaître ses intentions et quelle place il entend donner à cet enseignement.
Le 21 octobre 2008, le ministre de l'éducation nationale a présenté la nouvelle organisation des enseignements de la classe de seconde qui comportera trois grands ensembles : des enseignements généraux de tronc commun, sur une durée totale de 21 heures : le français, les mathématiques, deux langues vivantes obligatoires, l'histoire-géographie, les sciences expérimentales et l'éducation physique et sportive ; six heures d'enseignements complémentaires proposés sous forme de modules à choisir parmi les domaines suivants : humanités, sciences, sciences de la société et technologies ; un accompagnement personnalisé de trois heures hebdomadaires. Les sciences expérimentales qui concernent aussi bien la physique-chimie que les sciences de la vie et de la terre, restent donc un enseignement obligatoire en classe de seconde. Elles peuvent également être choisies par les élèves dans le cadre des enseignements complémentaires.
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