M. Bernard Roman attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur l'inquiétude que suscite, dans le projet de réforme de la classe de seconde, la perspective de suppression de l'enseignement des sciences de la vie et de la terre comme discipline obligatoire dans les enseignements fondamentaux. Cette décision serait paradoxale au moment où les crises de l'environnement, du climat, de l'énergie, mais aussi la crise alimentaire et les questions de santé, sont devenues des questions majeures pour la compréhension du monde. De plus, l'approche scientifique et culturelle que permettent les sciences de la vie et de la terre, généralement appréciée des élèves, participe à une orientation large vers de nombreux domaines d'emploi. Il lui demande, par conséquent, s'il envisage de revenir sur cette décision qui serait très préjudiciable pour la formation des lycéens, leur connaissance de la réalité, et la préparation de leur avenir.
Le 21 octobre 2008, le ministre de l'éducation nationale a présenté la nouvelle organisation des enseignements de la classe de seconde qui comportera trois grands ensembles : des enseignements généraux de tronc commun, sur une durée totale de 21 heures : le français, les mathématiques, deux langues vivantes obligatoires, l'histoire-géographie, les sciences expérimentales et l'éducation physique et sportive ; six heures d'enseignements complémentaires proposés sous forme de modules à choisir parmi les domaines suivants : humanités, sciences, sciences de la société et technologies ; un accompagnement personnalisé de trois heures hebdomadaires. Les sciences expérimentales qui concernent aussi bien la physique-chimie que les sciences de la vie et de la terre, restent donc un enseignement obligatoire en classe de seconde. Elles peuvent également être choisies par les élèves dans le cadre des enseignements complémentaires.
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