Mme Bérengère Poletti attire l'attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur l'herpès génital. En effet, à l'origine de crises douloureuses et facteur de transmission du sida, l'herpès génital est une maladie sexuellement transmissible difficile à traiter. Les travaux menés à la Harvard Medical School sont ainsi porteurs d'espoir. En effet, une équipe de scientifiques s'est servie du mécanisme d'interférence ARN dans le but d'empêcher la maladie de se développer. L'ARNi est utile dans la description de la capacité de certains fragments d'ARN d'empêcher la transcription d'un gène. Les chercheurs américains ont réussi à créer des antiviraux dirigés contre le virus Herpes simplex 2 par la construction de fragments d'ARNi en se basant sur des séquences génétiques du virus. Ils ont ensuite fabriqué une crème contenant ces ARN interférents pour en enduire les parties génitales de souris. Une fois pénétrés dans les cellules, les ARNi se lient à l'ARN viral des souris et neutralisent le virus HSV. Les résultats sont patents, puisque 75 % des souris ont survécu à des doses virales mortelles. Les scientifiques espèrent maintenant pouvoir se servir de ce mécanisme afin de lutter contre le VIH. Aussi, il lui serait agréable de connaître la position du Gouvernement quant à cette découverte.
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