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Odette Duriez
Question N° 26831 au Ministère de la Santé


Question soumise le 8 juillet 2008

Mme Odette Duriez attire l'attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative sur les difficultés rencontrées par les esthéticiennes dans l'exercice de leur profession. En effet, ces dernières souhaiteraient pouvoir obtenir la modification de l'arrêté de janvier 1962 relatif à l'épilation afin que soient autorisés tous types d'épilation aux esthéticiennes titulaires d'un brevet professionnel, d'un bac pro, d'un brevet de maîtrise, ou d'un brevet de technicien supérieur et ayant suivi une formation adéquate pour l'utilisation de ces nouveaux appareils. Par ailleurs, les esthéticiennes demandent que ces pratiques soient interdites aux personnes non titulaires des diplômes précités. Enfin, elles désireraient aussi avoir les mêmes droits que toutes les autres esthéticiennes européennes et que les soins de beauté, de bien-être et de confort ne soient pas médicalisés. En conséquence, elle lui demande de bien vouloir prendre en considération les préoccupations de cette profession.

Réponse émise le 2 septembre 2008

L'arrêté du 6 janvier 1962 fixe la liste des actes médicaux ne pouvant être pratiqués que par des médecins ou par des auxiliaires médicaux ou par des directeurs de laboratoires d'analyses de biologie médicale non médecins. La pratique des techniques d'épilation en dehors de la pince ou de la cire est réservée aux seuls titulaires d'un diplôme de docteur en médecine. D'autres techniques récentes sont apparues comme l'épilation à la lumière pulsée par « lampe flash ». Les esthéticiennes en France ne peuvent donc pas les pratiquer, alors que c'est possible dans les instituts de beauté européens. Il est vrai que le niveau de qualification des esthéticiennes s'est élevé avec l'obligation de posséder un diplôme pour exercer, mais la sécurité des clients doit être pleinement assurée. Les pouvoirs publics ont donc entamé une analyse prenant en compte l'évolution des techniques ainsi que les impératifs de sécurité sanitaire. Une telle réflexion est nécessaire en raison des enjeux de santé existants avant d'envisager toute modification des textes actuellement en vigueur.

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