M. Jean-Louis Léonard appelle l'attention de M. le secrétaire d'État à la défense et aux anciens combattants sur le sort des 20 soldats Français enlevés le 1er novembre 1956 à Abdellys en Algérie. Depuis plus de 50 ans les familles de ces militaires cherchent des réponses à leurs questions et se heurtent au silence qui entoure ce drame. Elles veulent que toute la lumière soit faite sur cet épisode de la guerre d'Algérie et enfin savoir ce que sont devenus les corps de leurs fils, de leurs frères, de leurs amis. C'est pourquoi il souhaite que la France et l'Algérie collaborent sur ce dossier et il lui demande ce qu'il entend faire pour que les restes de nos soldats puissent enfin reposer en paix.
Le secrétaire d'État à la défense et aux anciens combattants précise qu'il a récemment demandé au service des anciens combattants d'Alger de bien vouloir procéder à une enquête approfondie sur la situation de ces 20 militaires français enlevés de leur cantonnement au village des Abdellys, près de Tlemcen (Algérie) durant la guerre d'Algérie, dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1956, afin que toute la lumière soit faite sur les circonstances de ces événements. Ces investigations devraient notamment permettre de vérifier si les corps de ces appelés du contingent, qui ont obtenu la mention : « Mort pour la France », n'auraient pas été réinhumés, après 1962, comme inconnus, dans la nécropole française du Petit Lac, à Oran, lors du regroupement dans ce cimetière des corps des soldats français disséminés sur le territoire algérien.
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