M. Dino Cinieri interroge M. le secrétaire d'État chargé des affaires européennes sur la politique spatiale européenne. À ce titre, 2007 fut une année cruciale, avec le lancement de plusieurs projets fondamentaux, au premier rang desquels, Galileo. Il lui demande donc de bien vouloir lui préciser dans quelle mesure la présidence française de l'Union européenne pourra accentuer ce mouvement afin que les avancées réalisées par la recherche spatiale deviennent autant d'outils au service de tous les européens, à l'image de Galileo.
Le développement de la politique spatiale européenne constitue l'un des thèmes que la France souhaite mettre en avant durant sa présidence de l'Union européenne. La réunion informelle des ministres européens en charge de l'espace qui s'est tenue les 20 et 21 juillet à Kourou a permis de donner des orientations pour la politique spatiale de l'Union européenne en décidant: de fixer les grandes orientations, notamment dans le domaine de l'exploration ; de mettre en oeuvre les programmes spatiaux au service des citoyens, comme Galileo et GMES (Global Monitoring for Environment and Security), pour améliorer leur vie au quotidien ; de donner plus de voix à l'Europe au niveau international et d'ouvrir la politique spatiale européenne à des coopérations avec les pays en développement, et tout particulièrement l'Afrique. Un forum GMES s'est tenu à Lille les 16 et 17 septembre 2008. Il a été l'occasion de présenter aux citoyens européens des démonstrations de la mise en oeuvre concrète du programme GMES, notamment en matière d'observation des phénomènes climatiques et de prévention des catastrophes. Le conseil des ministres en charge de l'espace a mis à son ordre du jour le rapport de progrès sur la mise en oeuvre de la politique spatiale européenne, publié le 11 septembre 2008, et la résolution « faire progresser la politique spatiale européenne ». Enfin, la conférence ministérielle de l'Agence spatiale européenne (ESA) qui aura lieu les 25 et 26 novembre 2008, à La Haye, devrait notamment aborder les questions suivantes : les programmes de météorologie et d'observation de la Terre, la station spatiale internationale et les études préliminaires pour le vol habité. Outre le programme GMES d'observation de la Terre, la présidence française entend naturellement, en liaison avec la Commission et ses partenaires, poursuivre activement la mise en oeuvre du programme Galileo de radionavigation par satellite.
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