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Étienne Mourrut
Question N° 22451 au Ministère de la Santé


Question soumise le 6 mai 2008

M. Étienne Mourrut attire l'attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative sur la campagne publicitaire du groupe Leclerc demandant la commercialisation hors pharmacie des médicaments non remboursés. En effet, depuis quelques jours fleurit, dans nos journaux et sur nos écrans, une campagne publicitaire émanant du groupe Leclerc demandant la possibilité de commercialiser dans leurs magasins les médicaments non remboursés. Cette campagne inquiète les pharmaciens et plus particulièrement ceux exerçant en milieu rural. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer la position du Gouvernement sur la commercialisation des médicaments non remboursables en grande surface.

Réponse émise le 23 décembre 2008

La ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative a soutenu et mis en oeuvre la réforme du libre accès de certains médicaments devant le comptoir officinal pour répondre aux attentes grandissantes des patients de devenir acteurs de leur santé, tout en préservant le monopole pharmaceutique, afin de maintenir les garanties d'accessibilité, de disponibilité, de professionnalisme, d'indépendance et de sécurité sanitaire qu'offrent les pharmacies d'officine et ce dans l'intérêt des patients. Les conditions d'encadrement de la réforme prévues par le décret n° 2008-641 du 30 juin 2008 relatif aux médicaments disponibles en accès direct dans les officines de pharmacies, autorisée depuis le 1er juillet 2008, date de sa publication au Journal officiel, apportent toutes les garanties nécessaires et placent le pharmacien d'officine au coeur du dispositif. En effet, en plus du conseil individualisé et de la mise à disposition d'information adaptée émanant des autorités de santé sur le bon usage des médicaments de médication officinale, il est également attendu du pharmacien d'officine qu'il pratique des prix publics concurrentiels sur ces produits et contribue ainsi à améliorer le pouvoir d'achat des citoyens. Les effets de cette réforme feront l'objet dans les prochains mois d'une étude d'impact tant en termes économiques qu'en termes de santé publique.

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