M. Francis Saint-Léger attire l'attention de Mme la secrétaire d'État chargée des affaires étrangères et des droits de l'homme sur la situation du Tibet. Il désire connaître la position de la France à ce sujet.
Le ministre des affaires étrangères et européennes a exprimé publiquement sa préoccupation dès le 16 mars 2008 sur les événements qui se sont déroulés au Tibet. La France et ses partenaires européens ont pris position dès le 17 mars dans une déclaration commune. La France suit attentivement l'évolution de la situation au Tibet. Le ministre des affaires étrangères et européennes et la secrétaire d'État chargée des affaires étrangères et des droits de l'homme ont rencontré les représentants du dalaï-lama, les associations protibétaines ainsi que l'émissaire du président chinois, M. Zhao Jinjun. Le Gouvernement français considère que seul le dialogue permettra de parvenir à une situation durable dans le cadre de la République populaire de Chine. La reprise du dialogue entre les autorités chinoises et les représentants du dalaï-lama le 4 mai 2008 à Shenzhen (Chine du Sud) est une étape importante que nous soutenons pleinement. Les deux parties ont annoncé la poursuite de ce dialogue en juin. La France espère que les deux parties parviendront à des avancées concrètes à cette occasion. De manière plus générale, la situation des droits de l'homme est suivie avec la plus grande attention par la France ainsi que ses partenaires européens. Nous évoquons le sujet des droits de l'homme à titre bilatéral mais également dans le cadre du dialogue entre l'Union européenne et la Chine sur les droits de l'homme. Lors de la dernière session de ce dialogue biannuel qui a eu lieu le 15 mai en Slovénie, la question de la situation au Tibet a été une nouvelle fois abordée.
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