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Louis Cosyns
Question N° 21309 au Ministère de l'Économie


Question soumise le 22 avril 2008

M. Louis Cosyns attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi sur les inquiétudes exprimées par les coiffeurs au sujet des propositions relatives à leur métier émises par la commission pour la libération de la croissance française. Ces propositions tendent à "supprimer l'exigence du brevet professionnel pour ouvrir un salon et lui substituer l'obtention d'un CAP ou cinq années de pratique sous la responsabilité d'un titulaire du CAP" (décision n° 209). Actuellement, un coiffeur doit obtenir un brevet professionnel pour ouvrir son propre salon. Une telle formation se justifie par les responsabilités inhérentes à l'ouverture d'un salon de coiffure : respect de l'hygiène, manipulation de produits corrosifs (produits de coloration par exemple), gestion comptable et financière. D'ailleurs, ces conditions d'exercice de l'activité ne brident pas la création d'entreprises : en 2006, la coiffure, 2e secteur de l'artisanat avec près de 63 000 entreprises, a accueilli plus de 5 300 nouveaux chefs d'entreprises et formé plus de 24 000 apprentis. Ceci étant, l'application de cette recommandation entraînerait certainement un nivellement par le bas des compétences des coiffeurs. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui indiquer ses intentions quant aux suites qu'elle entend donner à ces propositions.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.

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