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Bernard Perrut
Question N° 19424 au Ministère de l'Éducation


Question soumise le 25 mars 2008

M. Bernard Perrut attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les inquiétudes exprimées par les enseignants et formateurs spécialisés dans les réseaux d'aide aux élèves en difficulté (RASED), dont la mission est importante au service des jeunes défavorisés au plan intellectuel et qui ne peuvent être abandonnés sans soins spécifiques adaptés à leur cas. Ils craignent une réduction du nombre de postes qui ne permettrait plus de faire face aux besoins rencontrés. Il lui demande quelles sont ses intentions pour l'avenir de ce service.

Réponse émise le 12 août 2008

La durée de l'enseignement scolaire dans le premier degré est désormais fixée à vingt-quatre heures hebdomadaires dispensées à tous les élèves auxquelles s'ajoutent deux heures au maximum d'aide personnalisée en très petits groupes pour les élèves rencontrant des difficultés dans leurs apprentissages. Ces deux heures, dégagées dans l'emploi du temps des enseignants, viennent renforcer l'action des maîtres et la différenciation pédagogique qu'ils mettent en oeuvre dans la classe dans le cadre des PPRE (programmes personnalisés de réussite éducative) avec, le cas échéant, la participation d'autres maîtres, notamment les enseignants spécialisés. Il s'agit de proposer une réponse adaptée à chaque élève. Dans ce nouveau contexte, le rôle des enseignants qui exercent dans les RASED devra évoluer. Il conviendra notamment que l'action de ces personnels soit mieux centrée sur les écoles où le nombre et la nature des difficultés rencontrées par les élèves sont plus importants qu'ailleurs. Cela aura, en outre, l'avantage d'éviter une dispersion inutilement coûteuse et de cibler les interventions spécialisées sur la plus grande difficulté. Concernant la formation, il y a eu en 2004 une profonde modification, celle-ci n'a plus la forme théorique qu'elle avait et est devenue aujourd'hui une formation en alternance plus individualisée et plus proche de la réalité des situations d'exercices. Les recteurs disposent des moyens financiers à la mise en oeuvre des formations de spécialisation. Ces moyens sont ainsi gérés au plus près des besoins locaux selon des priorités qui mettent en avant les exigences de spécialisation liées à la prise en charge du handicap avant toute autre.

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