Mme Annick Le Loch attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur la situation de l'ostéopathie en France. L'ostéopathie est exercée par trois types de praticiens : des médecins issus d'une formation complémentaire, des masseurs-kinésithérapeutes et les ostéopathes exerçant à titre exclusif issus de formations spécifiques. Les étudiants en ostéopathie s'inquiètent de l'accroissement du nombre d'établissements de formation agréés et de l'hétérogénéité de la qualité de la formation (qui varie de 2 660 heures à plus de 4 200 heures). Cela justifie aussi certaines craintes de la part des patients quant à la qualité des soins qui leur sont prodigués. Aussi, elle lui demande de bien vouloir lui préciser les intentions du Gouvernement en la matière et si celui-ci envisage de mettre en œuvre de nouvelles règles d'agrément.
Cette question n'a pas encore de réponse.
1 commentaire :
Le 25/05/2012 à 18:48, Michel ATTIA (Ethnométhodologue) a dit :
L'exercice "partagé" de l'ostéopathie (partagé par trois professions : kinésithérapeutes, médecins, ostéopathes exclusifs) est un anachronisme dans le paysage ostéopathique européen. Dans la plupart des pays de l'UE l'ostéopathie est pratiquée par ... des ostéopathes. Voudrait-on tuer cette profession, que l'on ne s'y prendrait pas autrement. Sans compter la multiplication des écoles de qualité non "homogène" qui produisent maintenant à flot continu de nouveaux ostéopathes qui n'arrivent pas à vivre de leur art.
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