M. Jean-Marie Rolland attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur le maintien du décolonnage des animaux de plus d'un an, qui avait été mis en place lors de la crise dite de la « vache folle » en 2001, l'encéphalopathie spongiforme bovine. En 2001, en raison de l'ampleur de cette maladie, les autorités avaient décidé de mettre en place deux mesures afin de garantir la sécurité alimentaire des consommateurs : des tests ESB et le décolonnage des animaux de plus d'un an. Aujourd'hui, au vu de la faible menace que représente cette maladie sur le territoire français, la réglementation a été assouplie en partie. Ainsi, les tests doivent être pratiqués sur les animaux de plus de 72 mois, toutefois le décolonnage reste obligatoire dans les mêmes conditions. Cette pratique représente un coût non négligeable pour les distributeurs et les éleveurs bovins. Il souhaiterait savoir, si cette mesure qui ne semble plus justifiée, la sécurité du consommateur étant par ailleurs assurée par les tests, pourrait être supprimée. Cette pratique représente un coût non négligeable pour les distributeurs et les éleveurs bovins : les abattoirs facturent environ 40 centimes d'euros par kilo de carcasse, soit 160 euros pour un animal de 400 kilos. Ce qui est une somme importante pour les exploitants en particulier, qui doivent faire face, comme vous le savez, à de nombreuses difficultés financières.
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