M. Michel Liebgott attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les conséquences du nouveau BTS « esthétique-cosmétique-parfumerie » envisagé par l'éducation nationale. Lors de sa 19e commission plénière consultative, contre l'avis des représentants des professionnels les plus concernés, l'éducation nationale a adopté ce nouveau BTS à 7 voix contre 6. Cette nouvelle formation est jugée insuffisante et inadaptée dans la mesure où elle réduit de 180 heures soit un tiers des heures de techniques esthétiques de l'ancien BTS. En parallèle, elle allonge la durée de stage à 13 semaines. Le BTS esthétique comprendrait surtout de la cosmétologie, du management et une formation destinée aux marques. Les professionnels craignent que cela contribue à abaisser le niveau actuel des esthéticiennes, déjà insuffisant si on le compare au niveau européen, et à les mettre en concurrence avec les professions médicales et paramédicales. Celles-ci ne pourront alors plus prétendre à des emplois de formateurs qualifiés ni devenir des professionnelles confirmées, capables d'assurer la reprise ou la création d'une entreprise. Il souhaite donc connaître sa position sur le sujet.
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