M. Éric Jalton interroge Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur la décision de "déremboursement" des médicaments tels que l'hormone de croissance qui induit une forte préoccupation des familles des enfants, victimes de pathologies très diversifiées (déficit pondéral, tonicité musculaire, nanisme, etc.). Aussi, il lui serait utile de savoir quelles motivations ont prévalu à cette décision, quand nous ne sommes pas sans savoir le coût parfois prohibitif de ces traitements qui permettent pourtant de réduire de manière significative les handicaps liés à ces pathologies.
La réévaluation relative aux hormones de croissance chez l'enfant non déficitaire a été initiée par la Commission de la Transparence (CT) de la Haute autorité de santé (HAS). Celle-ci a souhaité déterminer d'une part, si le bénéfice du traitement par hormone de croissance en termes d'amélioration de la taille définitive est établi ou ne l'est pas, et d'autre part si les incertitudes sur la tolérance à long terme de ce traitement peuvent ou non être levées. Le 7 décembre 2011, à la suite de l'audition des firmes commercialisant des hormones de croissance, la Commission de la transparence de la HAS a rendu un avis concluant à un service médical rendu favorable à la prise en charge par la collectivité pour les enfants non déficitaires en hormone de croissance. Cet avis peut être consulté sur le site internet de la Haute Autorité de santé suivant : http ://www. has-sante. fr.
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