M. Claude Bartolone attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur l'inquiétante situation de l'enseignement de l'histoire et de la géographie dans le second degré de l'enseignement scolaire. En effet, à la rentrée scolaire 2012, les lycéens en terminales scientifiques, qui représentent plus de la moitié des élèves en terminale, ne suivront plus d'enseignement obligatoire dans cette discipline. Lors des consultations préalables à la réforme du lycée en 2009, les professeurs d'histoire et géographie s'étaient pourtant vus assurer par le cabinet du ministre de l'éducation nationale de l'ouverture aux élèves de terminales scientifiques d'une option d'un enseignement de la matière de deux heures. Or, selon l'association des professeurs d'histoire et de géographie (APHG), cette option ne sera offerte que dans peu d'établissements. Conséquence de cette réforme, la mise en application des programmes de la discipline en classe de première est enfin rendue impossible, puisque ceux-ci concentrent en une année des contenus répartis auparavant sur deux années. Il lui demande donc quelles mesures le Gouvernement entend prendre pour revaloriser dans les lycées l'enseignement de l'histoire et de la géographie, matières fondamentales dans la formation du futur citoyen.
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