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Marylise Lebranchu
Question N° 124181 au Ministère du du territoire


Question soumise le 13 décembre 2011

Mme Marylise Lebranchu interroge M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur les conséquences de la disparition progressive des laboratoires publics d'analyses en santé publique vétérinaire et alimentaire. Le manque de moyens analytiques, de prévention et de lutte contre les maladies animales transmissibles à l'homme susceptibles d'entraîner des épidémies au sein de la population ou de porter atteinte à l'économie agricole, accroît les risques pour la population et les consommateurs. Les états généraux du sanitaire ont souligné l'importance de renforcer le maillage territorial assuré par les laboratoires publics départementaux sans que, concrètement, des actions ne soient engagées.

Réponse émise le 21 février 2012

La priorité du gouvernement est d’assurer en toutes circonstances la sécurité sanitaire de nos concitoyens. A cet égard, le dispositif de veille et d’analyse mis en place par le Ministère de l’agriculture, avec l’appui constant du réseau des laboratoires départementaux d’analyses vétérinaires et l’expertise de l’ANSeS (agence nationale de sécurité sanitaire), a démontré son efficacité dans la gestion des crises sanitaires auxquelles notre pays a pu être confronté. C’est pourquoi le Ministère de l’Agriculture est attaché à la préservation d’un partenariat fort avec le réseau des laboratoires départementaux d’analyses vétérinaires. C’est la raison pour laquelle ils ont été placés au cœur des réflexions sur le renforcement de notre capacité à faire face à la grande diversité des situations sanitaires impactant la santé publique et notre économie, conduites dans le cadre des Etats généraux du sanitaire, au premier semestre 2010. Ces Etats généraux ont à cet égard confirmé l’importance de maintenir un maillage suffisant de compétences et de laboratoires sur l’ensemble du territoire.C’est le message porté par le Ministère de l’agriculture dans le cadre de la mission interministérielle d'audit, actuellement en cours, sur les conditions de réalisation des contrôles sanitaires officiels. Le Ministère y défend notamment la nécessité, d’une part de renforcer la coordination des investissements et des politiques de recherche et de veille au sein des laboratoires nationaux de référence de l’Etat, et d’autre part de déléguer un nombre plus important d’analyses de première intention, actuellement réalisés en routine par les laboratoires d’Etat, aux laboratoires vétérinaires départementaux des collectivités (LVD).C’est sur ce modèle que le Ministère de l’agriculture continuera à construire l’ensemble de ses politiques publiques, au service de la santé des animaux et la sécurité les denrées mises sur le marché, afin de maintenir le dispositif sanitaire français à l'excellent niveau qui le caractérise.Concernant l'ouverture à la concurrence, elle n'a pas concerné les domaines de compétence relevant de ce Ministère.

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