M. Bernard Carayon appelle l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur les travailleurs actuellement chargés de la réhabilitation de l'atoll de Hao. Il lui demande des informations sur les précautions mises en oeuvre pour protéger les travailleurs.
Dans le cadre des mesures de précaution prises en faveur des travailleurs chargés de la réhabilitation de l'atoll de Hao, de nombreuses campagnes de contrôles radiologiques y ont été conduites. Ainsi, en novembre 1999, une mission de cartographie du rayonnement gamma émis du sol a été effectuée au moyen d’un détecteur embarqué à bord d’un hélicoptère. Les niveaux de radioactivité détectés à l’époque étaient inférieurs à la limite de détection des appareils de mesures. Aujourd’hui, compte tenu de la décroissance radioactive, les valeurs seraient encore plus faibles pour la plupart des échantillons. Parallèlement, des échantillons de terre, de sable et de béton provenant des dalles des anciennes zones techniques utilisées par le ministère de la défense et des anciens combattants, ont été prélevés et analysés afin d’opérer une évaluation radiologique des sols. Des analyses de même nature, auxquelles s’ajoutent des mesures par compteur Geiger, continuent d’être réalisées pendant l’importante phase de réhabilitation en cours des anciennes emprises du ministère. L’ensemble de ces études menées sur cet atoll fait ressortir un niveau de radioactivité très faible, tant d’origine naturelle qu’artificielle, ne pouvant entraîner d’impact sanitaire significatif. Les travailleurs chargés de la réhabilitation de l’atoll ne sont, en conséquence, exposées à aucun risque à caractère radiologique. Les plans de prévention qui caractérisent ces chantiers de nature industrielle sont conformes aux dispositions des codes du travail polynésien et métropolitain.
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