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Bernard Carayon
Question N° 121760 au Ministère du du territoire


Question soumise le 15 novembre 2011

M. Bernard Carayon appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur les mesures de prévention des sécheresses. Il est indispensable de mener une véritable politique publique de prévention des sécheresses afin de ne pas réagir dans la précipitation et de ne pas pénaliser nos agriculteurs dans les régions les plus affectées. Il lui demande s'il ne lui apparaît pas opportun de faciliter la construction de barrages afin de stocker l'eau accumulée pendant l'hiver, dans le respect de l'environnement.

Réponse émise le 27 décembre 2011

La situation de sécheresse intense subie par la France au printemps 2011 a mis en lumière l'importance de l'irrigation pour assurer le maintien de la production agricole et garantir l'équilibre économique des exploitations. Elle a conduit à s'interroger sur l'intérêt qu'il y aurait à favoriser le développement des ouvrages de stockage des eaux, de façon à remédier à l'insuffisance des ressources en eau en période estivale. Sans être interdits actuellement, les projets d'ouvrages de stockage d'eau hivernal sont soumis à de nombreuses contraintes qui peuvent en freiner le développement. Dans les bassins versants dans lesquels le déséquilibre entre besoin d'irrigation et ressources est important, la création de retenues doit pouvoir être encouragée, dans le respect de l'environnement. Le plan à cinq ans pour la création de retenues d'eau présenté par le Gouvernement le 16 novembre 2011, à la demande du Président de la République, répond à cet objectif. La mise en oeuvre de ce plan va permettre de mieux assurer l'équilibre entre les besoins de l'irrigation et les ressources disponibles. Il comporte à la fois un volet institutionnel, en permettant l'intervention, comme maître d'ouvrage, des chambres d'agriculture dont les compétences seront élargies, et un volet juridique visant à simplifier les procédures d'autorisation et aménager les délais de recours. Au plan financier, il sera possible de s'appuyer sur les agences de l'eau qui ont d'ores et déjà prévu de renforcer leurs aides dans les bassins où les déséquilibres sont les plus marqués.

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