M. Hervé Féron attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les suites à donner à l'affaire du Médiator. De très nombreux citoyens, victimes du Médiator, se trouvent aujourd'hui dans l'impossibilité d'apporter la preuve de leur consommation de Médiator. Cela constitue pourtant un préalable indispensable à toute indemnisation. En effet, à part quelques cas exceptionnels, personne n'a conservé ses ordonnances. Les patients peuvent se heurter à des refus de médecins de leur fournir un document attestant de la prescription ou à l'impossibilité de contacter le praticien ayant délivré les ordonnances, s'il a changé de cabinet, est parti à la retraite ou est décédé. Il lui demande de prendre au plus vite les dispositions qui permettront à chaque patient de prouver qu'il a bien pris du Médiator, ordonnances à l'appui, notamment en donnant à chacun la possibilité d'avoir recours aux données conservées en pharmacie, sur leur carte vitale ou dans les archives de leur médecin généraliste.
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