M. Hervé Féron attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur le très inquiétant recul de la bonne connaissance de la langue française, à l'écrit comme à l'oral, chez les jeunes adultes. Ce constat est très difficile à accepter, et semble révélateur d'une société qui n'a d'estime que pour les matières scientifiques, au mépris parfois des matières littéraires. Loin d'opposer filières scientifiques et littéraires, il estime que la bonne maîtrise de la langue française et de ses usages, plus qu'un savoir accessoire, est nécessaire à la vie de tout citoyen, fut-il scientifique. La République est composée de citoyens et ne peut être vivante que si chacun a la capacité d'appréhender notre société ainsi que les fondements de la République. Or cela ne peut être que si chacun maîtrise parfaitement notre langue. Il lui demande donc quelles conclusions politiques il tire de cette alarmante constatation et ce qu'il entend faire, en conséquence, pour remédier à cela.
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