M. Jacques Grosperrin interroge M. le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, sur le fait de savoir si des tractations ont pu être mises en oeuvre avec les ravisseurs des trois ressortissants français, membres de l'ONG « triangle génération humanitaire » disparus au Yémen le 28 mai dernier et si la diplomatie française est optimiste sur le sort qui leur est réservé.
Alors que nos trois ressortissants français, membres de l'ONG Triangle génération humanitaire, sont retenus en otage au Yémen depuis 109 jours, l'implication de l'ensemble des services de l'État reste totale. Le centre de crise du ministère des affaires étrangères et européennes suit, en coordination étroite avec l'ambassade de France à Sanaa, la situation de nos trois compatriotes. L'ensemble des moyens disponibles sur place, comme en France, sont mis en oeuvre en coordination avec les autorités yéménites, et les efforts se poursuivent pour parvenir à leur libération. Ce dispositif restera en place, et les services de l'État resteront pleinement mobilisés, jusqu'à leur libération. Toutefois, dans un souci d'efficacité et dans l'intérêt même des otages, il convient de rester discret sur les actions entreprises par la France pour retrouver nos compatriotes.
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