M. Christian Ménard attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur l'organisation des marchés financiers et leurs conséquences sur celui des matières premières. Si la volatilité des cours mondiaux des produits agricoles ne trouve pas ses origines dans la spéculation financière, cette dernière est néanmoins responsable de son amplification exponentielle par le biais de l'informatisation et de l'automatisation des réactions des acteurs financiers. Les exploitations européennes sont de plus en plus exposées à cette volatilité. Dans un monde où la demande agricole s'accroît, l'Europe ne doit-elle pas harmoniser avec les autres continents ses règles de fonctionnement des marchés ? Il lui demande de bien vouloir préciser quelles mesures il entend prendre en la matière.
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