M. Jean-Claude Mathis attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur la question du don d'organes. En effet, malgré des campagnes de communication incitant les français à dire "oui" au don d'organes, le nombre de transplantations progresse très faiblement. La liste des patients en attente ne cesse de croître et le taux de refus augmente, semble-t-il, de manière inquiétante. Alors que nous sommes tous très attachés aux principes intangibles que sont le volontariat, l'anonymat et la gratuité, la possibilité de recourir à des donneurs vivants hors du cercle familial pose des problèmes éthiques difficiles. Il lui demande, par conséquent, de bien vouloir lui faire part des solutions alternatives qu'elle envisage pour répondre aux demandes des malades.
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