M. Jacques Grosperrin interroge M. le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, sur les conditions de libération des otages français. Récemment nous avons eu le plaisir d'apprendre la libération de deux journalistes français en captivité depuis 550 jours. Huit Français sont toujours retenus en otage à travers le monde. Il voudrait savoir : si le ministère envisage de détailler précisément les diligences mises en oeuvre par les autorités françaises afin de retrouver les otages et afin de négocier avec les ravisseurs ; s'il existe des statistiques établies sur plusieurs années sur le coût que représentent ces diverses diligences ; si l'État français a participé financièrement au paiement des rançons, lorsqu'il y a eu rançon et, dans l'affirmative, à quelle hauteur.
La libération d'Hervé Ghesquière et de Stéphane Taponier est intervenue le 29 juin 2011 après une détention de 547 jours en Afghanistan. Désormais, 8 Français restent encore retenus en otage à travers le monde, auxquels il convient d'ajouter le soldat franco-israélien Gilad Shalit. Durant ces périodes de détention, l'ensemble des services compétents du ministère des affaires étrangères et européennes et du ministère de la défense oeuvrent, en collaboration avec les autorités locales, à la libération de nos compatriotes. Dans un souci d'efficacité et dans l'intérêt même des 9 otages français encore détenus, il convient de rester discret sur le détail des actions entreprises par la France et qui pourraient amener à une future libération.
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