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Hervé Féron
Question N° 113355 au Ministère des Affaires étrangères


Question soumise le 5 juillet 2011

M. Hervé Féron interroge M. le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, sur la situation des otages français encore retenus dans le monde. En effet, la joie et le soulagement procurés par la libération de deux otages ne doit pas nous faire oublier que neuf de nos compatriotes sont toujours détenus dans différents pays. Quatre employés des groupes Areva et Vinci sont toujours entre les mains d'Al-Qaida au Maghreb islamisque (AQMI) au Niger depuis bientôt trois cents jours. Trois humanitaires de l'association « Triangle génération humanitaire » ont été enlevés il y a quelques semaines au Yémen, et le bruit d'une « libération imminente » circule. Deux cas isolés et beaucoup plus inquiétants subsistent : un jeune soldat franco-israélien dont nous sommes sans nouvelle depuis le 14 septembre 2009, et un agent de la DGSE enlevé en Somalie il y a bientôt deux ans. Ces deux cas non médiatisés et le manque de transparence du Gouvernement réduisent grandement leurs chances d'être libérés rapidement. Il lui demande donc de faire preuve de transparence et de fournir des éclaircissements quant à la situation des neufs otages.

Réponse émise le 23 août 2011

Après la libération le 29 juin 2011 d'Hervé Ghesquière et de Stéphane Taponier, retenus en otage en Afghanistan pendant 547 jours, 8 ressortissants français sont toujours détenus en otage dans le monde dans le cadre de 4 prises d'otages distinctes, auxquels il convient d'ajouter le soldat franco-israélien Gilad Shalit. Dans l'ensemble de ces situations, les services compétents du ministère des affaires étrangères et européennes et du ministère de la défense oeuvrent de manière soutenue et constante à la libération de nos compatriotes. La libération des deux journalistes de France Télévisions l'a démontré, aucun effort n'est ménagé pour parvenir à la libération de nos ressortissants. Dans un souci d'efficacité et dans l'intérêt même des otages, il convient de rester discret sur le détail des actions entreprises par la France.

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