M. Jean-Pierre Kucheida attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la campagne publicitaire récemment engagée afin d'organiser le recrutement de 17 000 personnes dans l'éducation nationale. Cette campagne publicitaire a un coût estimé de 1,35 million d'euros et dresse le portrait d'un métier, enseignant, idyllique. Les 17 000 postes proposés ne sont pas tous des postes d'enseignement. Il n'est donc pas question de remplacer les 33 000 départs à la retraire enregistrés cette année. Les conditions de travail des enseignants n'ont eu de cesse de se dégrader au cours des dernières années. Toujours moins nombreux, placés devant des classes surchargées, privés de l'aide des personnels spécialisés des RASED, le métier d'enseignant n'a rien d'aisé et ne suscite plus les vocations. Le bilan de la rentrée 2011 reste bien celui de la suppression de 16 000 postes, une réalité qui ne peut pas être éludée par une campagne publicitaire dont le coût aurait sans doute été mieux employé à financer des postes d'AVS, de RASED ou des travaux de rénovation ou de construction de locaux, d'écoles rurale... En conséquence, il lui demande de lui préciser quels efforts budgétaires le Gouvernement envisage de fournir afin de soutenir l'école publique et ses acteurs.
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