M. François-Michel Gonnot rappelle à M. le ministre auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, qu'il y a neuf mois, il avait été informé de la décision de fermeture de l'usine PSA d'Aulnay-sous-bois, par un dirigeant de Citroën. Il avait notamment été informé d'une réunion des dirigeants du groupe avec les directeurs du site d'Aulnay, réunion au cours de laquelle la fermeture de l'usine avait été annoncée sans ambiguïté. Il en avait informé aussitôt le Président de la République par un courrier personnel. Celui-ci avait alors saisi le ministre de l'industrie. Visiblement, le courrier n'a pas été pris au sérieux. C'était pourtant alors qu'il fallait convoquer les dirigeants du groupe et taper du point sur la table. Aujourd'hui, il est visiblement trop tard. Les dégâts sont faits. Le PDG du groupe PSA ne dit pas d'ailleurs que la fermeture de l'usine est « exclue ». Il dit qu'elle « n'est pas à l'ordre du jour », ce qui n'est pas du tout la même chose. Il lui demande, en conséquence, de lui expliquer pourquoi, il y a neuf mois, le dossier n'a pas été traité alors qu'un député alertait le Président de la République sur une information aussi imprortante et aux conséquences si lourdes.
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