M. Michel Zumkeller interroge M. le ministre de la culture et de la communication sur les actions menées par la Commission COSIP (vidéo-musique) en 2010. De plus, alors que nos finances publiques nécessitent une grande rigueur de gestion, il souhaite connaître les moyens financiers et humains mis à disposition de cet organisme.
L'article 5 du décret n° 95-110 du 2 février 1995 relatif au soutien financier à la production, à la préparation et à la distribution d'oeuvres audiovisuelles prévoit que le bénéfice des aides dites d'investissement (aides sélectives) est subordonné à l'obtention d'une décision délivrée par le président du Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC), après avis de commissions spécialisées dont la composition ainsi que les modalités d'organisation et de fonctionnement sont fixées par arrêté du ministre chargé de la culture. La commission d'aide aux vidéomusiques (prime à la qualité) est chargée de donner un avis sur les demandes d'aides à la production des oeuvres appartenant au genre des vidéomusiques. La commission est composée de 12 membres et d'un représentant du ministre de la culture et de la communication. En 2010, la commission s'est réunie 9 fois. Le budget alloué à ce programme d'aide sur lequel la commission est consultée pour avis s'est élevé à 460 000 en 2010. Sur cette période, 35 projets ont été aidés. Deux agents du CNC sont affectés à la gestion de cette commission, en plus des autres missions qu'ils exercent et la commission ne dispose pas de moyens de fonctionnement particuliers autres que ceux que le Centre national du cinéma et de l'image animée met à disposition de toutes les commissions d'experts qu'il consulte pour avis sur l'attribution des aides financières ou pour la régulation économique et juridique des secteurs du cinéma, de la création audiovisuelle et du multimédia.
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