M. Michel Zumkeller interroge M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur la mise en place de contrats céréalier-éleveur pour mieux encadrer la fluctuation du prix des céréales. Il souhaite avoir des précisions sur la mise en oeuvre de ce nouveau dispositif.
La variation des prix des matières premières agricoles a, au sein des filières utilisatrices, de fortes répercussions. L'installation d'une volatilité permanente des prix, si elle n'est pas maîtrisée, est source de tensions préjudiciables à la viabilité économique des opérateurs des filières. Les organisations professionnelles ont, dans ce contexte, souhaité la mise en oeuvre d'un cadre structurant de nature à prendre en compte, tout au long de la chaîne de commercialisation, les variations excessives des prix, à la hausse et à la baisse. Cette approche a déjà été concrétisée par la signature d'un accord volontaire pour une meilleure répercussion de la volatilité des cours des matières premières pour les filières animales. Elle devrait se poursuivre par la mobilisation plus large de l'ensemble des opérateurs concernés par cette problématique et impliqués dans les matières premières destinées à l'alimentation animale (producteurs de céréales et d'oléo-protéagineux, organismes stockeurs, fabricants d'aliments et éleveurs) pour qu'ils s'engagent, dans le cadre de contrats, à partir du 1er juillet 2011, afin de réduire les effets néfastes de la volatilité pour les filières concernées.
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