M. Philippe Armand Martin attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur les conséquences pratiques que peuvent avoir certaines décisions visant à sortir un animal de la liste des espèces classées nuisibles. Les associations de protection de l'environnement ont ainsi, par exemple, obtenu que le blaireau ne soit plus classé nuisible, au motif que cette espèce aurait une dynamique de population faible et un rôle de régulation des ravageurs et des rongeurs. Pourtant, la population de blaireaux a augmenté de plus de 400 % en une dizaine d'années, occasionnant de réels dégâts et notamment dans le département de la Marne. Les agriculteurs et les chasseurs se retrouvent seuls en première ligne pour gérer ces dégâts et assumer la charge financière de la régulation. En conséquence, il lui demande donc de lui indiquer si le blaireau peut à nouveau être inscrit sur la liste des espèces classées nuisibles et dans la négative les mesures qui peuvent être adoptées pour réguler la population des blaireaux dans le département de la Marne.
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