M. André Wojciechowski attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la meilleure façon de répondre à la pénurie de médecins. Un récent rapport remis à son ministère préconise la création de nouveaux métiers de la santé avec une formation bac + 5 des personnels qui se situeraient entre les actuels infirmiers et les médecins généralistes. Le besoin de soins sera exponentiel avec le vieillissement de la population et malgré le rehaussement du numerus clausus, il faudra attendre 2030 pour avoir le même nombre de médecins qu'en 2000 et 2020 pour que le flux de médecins entrant dans la profession soit supérieur au nombre des sortants. Un rapport de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) rendu en août 2010, évalue « les pratiques infirmières avancées », leurs avantages et leurs inconvénients. Il s'agit bien sûr à chaque fois de répondre à une pénurie médicale. Les plus longues expériences connues sont la Finlande et l'Angleterre où il est possible à un grand nombre d'infirmiers de prescrire des médicaments depuis 15 à 20 ans, la formation se faisant sous la supervision du médecin. Mais réglera-t-on pour autant le cas des zones isolées ? Il lui demande s'il ne vaudrait pas mieux avoir une véritable politique de rémunération des professionnels de santé de façon à ce qu'ils organisent l'activité médicale et sa structure. N'oublions pas de prendre en considération que le métier le plus ingrat reste bien celui de généraliste (pourquoi s'installerait-il dans les zones les plus isolées, loin d'un hôpital et de structures existantes ?). Il lui demande si nous ne sommes pas indirectement en train de fabriquer dans certains secteurs, des praticiens au rabais.
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